Texte

Culture représentation et modernité

La bouffe de foire

Publié le 08/07/2009

Universelle, sous des formes diverses, et valorisée par ses pratiquants comme réponse fonctionnelle et gustative à caser dans un emploi du temps en général contraint, la « bouffe de foire » se mange n’importe où, n’importe quand, n’importe comment… Exotique ou traditionnelle, degré zéro du repas ou bouffe d’air et de liberté, elle est stigmatisée le plus souvent au titre de la « malbouffe » et de la « modernité alimentaire ». Certes, elle s’affranchit des manières de table mais peut aller de la pause la plus institutionnalisée au grignotage le plus anarchique. Rituel auto-suffisant ou nouveau mode de partage, elle ne semble pas, aux yeux des chercheurs, devoir être associée systématiquement à l’image d’un mangeur compulsif et irresponsable… Au fait, saviez-vous qu’un établissement de restauration rapide turc vous offrira plus facilement une sauce au yaourt qu’un thé à la menthe ?

Lire le Texte exclusif de Virginie Quantin.

Sur des thèmes proches, vous pouvez lire dans notre site concernant les mangeurs français :

– un Compte rendu de lecture sur le « mangeur hypermoderne » par Jean-Pierre Corbeau ;

– l’Introduction de Manger aujourd’hui : « La modernité alimentaire fait débat » par Jean Pierre Poulain.

A noter : Sont entièrement en ligne dans notre site :

– l’ouvrage Penser l’alimentation. Entre imaginaire et rationalité, de Jean-Pierre Corbeau et Jean-Pierre Poulain

– l’ouvrage Manger aujourd’hui. Attitudes, normes et pratiques de Jean-Pierre Poulain [show-attachements]