Texte

Animal, végétal, végétarisme

“Manger aux eaux. Réflexions sur les pratiques alimentaires et culinaires dans les contextes thermaux (XVI-XXèmes siècles)”

Publié le 09/07/2007

De l’époque de Montaigne à la cuisine minceur de Michel Guérard à Eugénie-les-Bains, Frédéric Duhart retrace l’histoire de la rencontre saisonnière de deux groupes aux motivations très différentes : ceux qui viennent pour soigner un corps douloureux ou malade et ceux qui viennent pour profiter des ressources mondaines de la station. Les bienfaits des eaux ne font pas oublier leur goût, souvent rebutant, y compris sous la forme de jus d’herbe : « Ne me parlez pas de persil ! » s’écrie Carvalho, le policier de l’écrivain catalan Manuel Vasquez Montalban, dans un roman intitulé Les Thermes. L’intérêt thérapeutique du lait a ses partisans et ses détracteurs, les laits de chèvre et de jument bénéficiant d’un effet de « distinction » parce que plus rares et plus chers que le lait de vache Les séjours en station thermale sont aussi l’occasion de faire découvrir aux touristes et curistes les spécialités locales. On découvre ainsi que bien des villes d’eaux sont devenues de hauts lieux de la confiserie : berlingots de Cauterets, sucres d’orge d’Evian, marrons glacés de Vals …

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