Lire le compte-rendu de lecture par Maggy Bieulac-Scott

Il y avait trois sujets qu’on n’abordait jamais chez les Barnes autrefois : la politique, le sexe et la cuisine.

Pour la cuisine, Mrs. Barnes la faisait, et son mari et ses fils (dont Julian) la mangeait et à l’occasion la commentait. Point.

Jamais un Barnes ne se serait risqué devant un fourneau. Notre Julian y est venu assez tard, quand il est parti vivre seul à Londres et on peut dire aujourd’hui que ses progrès ont été fulgurants. Critique gastronomique à une certaine époque, il a voulu connaître les secrets de cette alchimie si mystérieuse – et réservée aux femmes depuis toujours.

Un homme dans sa cuisine, c’est le désopilant récit de son parcours, de ses trouvailles (très curieuses parfois, voir le saumon aux raisins secs), ses échecs (nombreux et savoureux, voir pourquoi il a raté le lièvre à la sauce au chocolat), ses colères (une cuillerée de farine, c’est quoi ? Une petite, une grande, bombée, à ras ? Ah, ces livres de cuisine tous aussi imprécis les uns que les autres !), ses coups de gueule parfaitement injustes (voir les remarques injustes sur certains trois étoiles en France, qu’il ne nomme évidemment pas) et ses enthousiasmes pour la cuisine italienne (d’accord, c’est très bon, mais quand même plus simple que la nôtre…).

Ce n’est pas un livre de recettes, même s’il y en a quelques unes. C’est un vagabondage savoureux, une balade pleine de surprises et d’émerveillements.

Il y avait trois sujets qu'on n'abordait jamais chez les Barnes autrefois : la politique, le sexe et la cuisine. Pour la cuisine, Mrs. Barnes la faisait, et son mari et ses fils (dont Julian) la mangeait et à l'occasion la commentait. Point. Jamais un Barnes ne se serait risqué devant un fourneau. Notre Julian y est venu assez tard, quand il est parti vivre seul à Londres et on peut dire aujourd'hui que ses progrès ont été fulgurants. Critique gastronomique à une certaine époque, il a voulu connaître les secrets de cette alchimie si mystérieuse – et réservée aux femmes depuis toujours. Un homme dans sa cuisine, c'est le désopilant récit de son parcours, de ses trouvailles (très curieuses parfois, voir le saumon aux raisins secs), ses échecs (nombreux et savoureux, voir pourquoi il a raté le lièvre à la sauce au chocolat), ses colères (une cuillerée de farine, c'est quoi ? Une petite, une grande, bombée, à ras ? Ah, ces livres de cuisine tous aussi imprécis les uns que les autres !), ses coups de gueule parfaitement injustes (voir les remarques injustes sur certains trois étoiles en France, qu'il ne nomme évidemment pas) et ses enthousiasmes pour la cuisine italienne (d'accord, c'est très bon, mais quand même plus simple que la nôtre…). Ce n'est pas un livre de recettes, même s'il y en a quelques unes. C'est un vagabondage savoureux, une balade pleine de surprises et d'émerveillements.