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Plaisir, goût et convivialité

Nourrir de plaisir – Pourquoi le plaisir n’est pas un luxe. Conférence dans le cadre du fooding du 3 décembre 2008

Publié le 05/12/2008

Introduction par Maggy BIEULAC-SCOTT, Directrice de l’Ocha

Jean-Pierre CORBEAU
Professeur de sociologie à l’Université François Rabelais de Tours, Directeur du N°13 des Cahiers de l’Ocha « Nourrir de plaisir. Régression ? Transgression ? Transmission ? Régulation ? »
Faut-il choisir entre plaisir ou santé ? Ou peut-on concilier plaisir et santé ?
Pourquoi le plaisir alimentaire est-il indispensable ?
Contrairement à une vision puritaine, le plaisir ne conduit pas nécessairement à l’excès, il participe au contraire à l’identité des mangeurs et à la construction du lien familial et social.
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Marie-Christine CLEMENT
Ecrivain, exploratrice et militante d’une vision réconciliée avec nos aliments
Le goût peut-il se nourrir de plaisirs simples ?
Ma gourmandise se contente de peu, disait Colette qui savait magnifier en quelques lignes une tartine beurrée. Goûter, c’est être attentif aux sensations et apprendre à les mettre en mots. Dire le goût, c’est apprendre à être soi même, c’est parler de soi et de son rapport au monde.
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Virginie de FOZIERES
Psychanalyste, a consacré sa thèse de doctorat en études psychanalytiques à la gourmandise, Université Paul Valéry à Montpellier
Entre transgression et transmission, que nous apprennent les contes (pas seulement pour les enfants) et les mythes ? Leurs personnages illustrent sans complaisance la complexité et la difficulté d’une gustation paisible entre pulsion et surmoi, entre jouissance et interdit. Tour à tour bienveillants ou diaboliques, ce sont des passeurs.
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Valérie-Inès DE LA VILLE
Directrice du Centre Européen des Produits de l’Enfant, unité de documentation, d’enseignement et de recherche sur la consommation enfantine de l’Université de Poitiers
L’environnement commercial fait-il trop de place au plaisir ? Protéger les enfants de l’environnement commercial n’est-il pas utopique, voire même parfois dangereux ? La construction du plaisir gustatif de l’enfant dans la société contemporaine est le résultat d’une dynamique qui s’inscrit dans un système culturel, institutionnel, social et politique complexe qui transforme la participation de l’enfant aux activités de consommation alimentaire.
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