Texte
Les relations entre réception des recommandations PNNS dans une population rurale française et prévalences réelles du surpoids et de l’obésité.
A partir de données de terrain relevées à Chateauponsac en Haute Vienne, cet article nous invite à une réflexion sur les relations éventuelles entre des données mesurables, à savoir la corpulence d’individus vivant en zone rurale et les actions et discours mis en place par le programme national Nutrition Santé.
Il interroge les relations entre l’alimentation et le statut nutritionnel des individus et pose une question cruciale : le fait de présenter une surcharge pondérale est-il un facteur significativement relié à une meilleure observance des conseils nutritionnels ?
Pour y répondre l’auteur confronte ces réalités mesurables matériaux de l’anthropologie biologique aux perceptions et aux représentations du corps, de l’alimentation, des comportements alimentaires, c’est-à-dire entre ce qui est et ce que l’on pense être une alimentation équilibrée du point de vue des individus et du point de vue de la santé publique par le prisme PNNS, entre la corpulence que l’on a, celle que l’on aimerait avoir et celle que le PNNS nous conduit à regarder comme idéale.
Aude Brus est anthropologue, auteur d’une thèse soutenue au sein de l’unité d’anthropologie bioculturelle (UMR 6578) à Marseille en 2008 autour de l’étude anthropométrique d’une population rurale française. Déjà elle s’intéressait aux liens entre biométrie (taille, poids, mesures..) et d’autres facteurs plus culturels, plus en lien avec l’image de soi, la perception du corps…
Lire l’analyse d’Aude Brus.
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