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Comportements alimentaires

En montagne, un fonctionnement en autarcie presque complète : l’alimentation des paysans haut-alpins au XIXè siècle

Publié le 12/02/2008

Dans les régions de montagne comme le département des Hautes-Alpes, les contraintes de l’altitude, du relief et du climat ne laissent pas de choix, elles obligent les hommes à s’adapter. Les paysages de montagne ne sont pas aussi « naturels » que beaucoup le croient, ils résultent en effet du patient labeur des hommes qui, depuis des siècles, entretiennent avec soin la moindre surface cultivable, « tantôt exploitée et enrichie, tantôt laissée au repos ou au pâturage ».
Comme l’écrit joliment Aurélie Rousselot-Pailley, « la terre était à la fois la mère et l’enfant de l’homme ». Elle nous montre comment, en montagne sans doute encore plus qu’ailleurs, l’aliment est l’expression d’une étroite relation entre l’homme et le milieu dans un équilibre résultant d’une gestion économe et rigoureuse des ressources disponibles. Des ressources assez maigres : jusqu’au début du XXè siècle, le mode de vie des paysans haut-alpins était basé sur une économie de subsistance avec des modes de culture et un fonctionnement en autarcie presque complète qui n’était pas fondamentalement très différents de ceux qui existaient en France et en Europe au Moyen Age.

Lire le texte exclusif d’Aurélie Rousselot-Pailley , Doctorante en Anthropologie Biologique et Culturelle [show-attachements]