Ouvrages

Les toxicos de la bouffe

Publié le 25/01/2004
Éditeur : Buchet/Chastel
Nombre de pages : 306

La boulimie vécue et vaincue

Je m’appelle Catherine Hervais, j’ai cinquante ans, je suis psychothérapeute, et la boulimie, je connais bien. Pendant quinze ans, j’en ai bavé, je l’ai vécue jusqu’à la nausée. J’ai vu quantité de médecins, nutritionnistes, psychiatres sans jamais oser leur avouer mon vrai problème. Je disais que c’était l’enfer, mais ne précisais pas à quoi ressemblait mon enfer. Je n’osais pas dire que je vivais pour manger, mangeais pour vomir, vomissais pour remanger.

Je voyais la boulimie comme mon problème principal, alors que je regardais le monde, depuis ma petite enfance, avec les yeux effrayés de quelqu’un qui n’est pas fait pour cette vie-là. Je me sentais tombée de la planète Mars, toujours au spectacle sans rien comprendre au film. C’est parce que j’ai été une “toxico de la bouffe” que j’ai voulu comprendre : j’ai fait des analyses, plusieurs de ces thérapies dites “nouvelles” qu’on pratique aux Etats-Unis, et j’ai compris.

Mieux, je m’en suis sortie. Aujourd’hui j’anime des groupes à Paris selon une technique de psychothérapie intensive que j’ai créée pour les boulimiques, qui s’apparente à celle que l’on pratique souvent avec les alcooliques et les toxicomanes aux Etats-unis.

Je veux par ce livre illustré de nombreux témoignages, apporter un nouvel éclairage sur ce qu’est vraiment la boulimie, la féminité d’une bonne communication mère-enfant au tout premier âge de la vie.

Avis du nutritionniste
Un témoignage authentique, pathétique mais plein d’espoir… puisque l’auteur, ancienne boulimique, nous raconte son parcours long, difficile. Mais réussi puisqu’elle en est sortie ! Ses errances thérapeutiques l’on finalement amené vers la thérapie de groupe, un peu comme les alcooliques anonymes. Et c’est par cette thérapie de groupe qu’elle accompagne ses patients et qu’elle les aide, eux aussi, à s’en sortir. Un livre, touchant, en prise sur le réel, sur le combat à mener dans notre société, sur l’espoir que ce combat peut être gagné.