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Animal, végétal, végétarisme

La reconnaissance par l’Europe de la spécificité des produits de montagne est une nécessité

Publié le 19/12/2008

La filière laitière particulièrement concernée : 20% des éleveurs et 14% du lait collecté en France

L’Association Nationale des Elus de Montagne (Anem), l’association Euromontana et le Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (Cniel) ont profité de la conférence de presse organisée par l’Ocha pour lancer le site www.lemangeur-montagne.com, à l’occasion de la Journée Mondiale de la Montagne le 11 décembre, pour faire passer quelques messages essentiels communs. Le premier est qu’il n’y a pas de montagne vivante et pas d’économie montagnarde durable sans agriculture. Le second est que cette agriculture doit être économiquement viable. Le troisième est qu’il n’ y a pas d’autre voie pour la filière agro-alimentaire de montagne que celle de la qualité ; le mot montagne étant en soi pour les consommateurs européens une promesse de qualité, de naturalité et de typicité, il importe que la dénomination « produit de montagne » soit définie et reconnue par la Commission européenne et que la transparence soit totale sur les caractéristiques territoriales d’une telle dénomination. Le développement durable de la montagne, c’est avoir la volonté d’en faire non pas un sanctuaire mais un territoire de développement, a souligné Henri Nayrou, Président de l’ANEM. C’est pourquoi aussi, comme l’a rappelé André Marcon, Président d’Euromontana, la définition d’une dénomination montagne doit reposer sur les trois piliers du développement durable : générer de la richesse, produire du lien social, respecter l’environnement. Au moment où le Massif central et les Pyrénées voient leur population retrouver une dynamique positive, tous ont souligné que, « dans le cadre du développement durable, la montagne est une chance pour l’Europe de demain ».

Parler de la qualité des produits de montagne et de la reconnaissance par l’Europe de leur spécificité, c’est intervenir directement dans le champ de l’aménagement du territoire. C’est pourquoi ces questions, vitales pour la filière agro-alimentaire de montagne, laitière en particulier, ont une importance et une portée qui va bien au-delà du monde de la gastronomie et de l’agro-alimentaire. Elles concernent tous les acteurs et habitants de la montagne mais aussi les touristes, sportifs et tous les amoureux de la montagne …

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